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Observatoire
Centraliens 2006
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Pour
la cinquième année consécutive, cette page
présente le baromètre de la présence des Centraliens
domiciliés en région Provence
: promotions, secteur d'activité, etc.
Ces
statistiques sont établies à partir de notre fichier
régional, qui couvre les départements 04, 13, 83 (jusqu'à
Toulon) et 84. Elles ont une précision toute
relative, notre fichier comportant inévitablement des erreurs
et omissions.
En
janvier 2006, 366 Centraliens sont actifs
en Provence sur un total de 576 domiciliés en Provence,
dont 36 Centraliennes.
Cliquer
sur les graphiques pour les ouvrir.
Remarques
: Les
adresses "secondaires" sont également prises en
compte, dans la mesure où un Camarade travaillant sur Paris
mais domicilié en Provence peut déclarer à
l'association son adresse régionale comme "secondaire". |
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De quelles promotions sommes-nous ?
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Les
promotions sont assez régulièrement présentées,
aussi bien parmi nos anciens que pour les Camarades nouvellement
promus.
On
note un pic de représentation au début des années
1970, probablement dû à la montée en charge
du site du CEA Cadarache (voir plus loin), et deux creux moins explicables
au début et à la fin des années 1980. Y-a-t-il
un 1981 dans la salle ?
Grâce
à la promo 2004 bien représentée, la baisse
continue des jeunes promos est stoppée.
La
promotion moyenne des actifs se situe à 1983.
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Où
habitons-nous ?
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Nous
sommes plus de 2/3 à habiter dans les Bouches du Rhône,
18 % dans le Var et 12 % dans le Vaucluse. 4 % contribuent à
peupler ce département très étendu que sont
les Alpes de Haute Provence !
Dans
les BDR, Marseille devance la grande agglomération Aixoise
d'une courte tête (22 % des Centraliens du 13 contre 20 %).
C'est la poursuite de la tendance que nous connaissons depuis plusieurs
années. |
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Où travaillons-nous ?
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Les données
concernant le lieu de travail sont à prendre avec précaution,
car comportant beaucoup d'incertitudes. Par exemple, le lieu de
travail est inconnu pour plus de 40 Centraliens domiciliés
en Provence, et étant en âge d'être actifs.
Après une baisse significative en 2004,
le nombre total de Centraliens travaillant en Provence est à
nouveau en hausse.
Une
grande majorité (66 %) travaille dans les Bouches du Rhône,
qui concentrent les pôles industriels de la région.
Les entreprises du Var et le Vaucluse attirent respectivement 6
et 4 % des Centraliens.
16
% sont "délocalisés" en Région Parisienne
(ce nombre était respectivement de 20 et 17 % en 2004 et
2005).
2 % d'entre nous sont à l'étranger, mais ont conservé
leur domicile en Provence (ou ont oublié de mettre à
jour leurs coordonnées !). |
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Dans quels secteurs et entreprises ?
(voir aussi notre page annuaire)
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Les
Centraliens de la Région ne renient pas leur formation généraliste
! Ils sont aussi bien dans la banque ou l'immobilier, que la distribution
d'eau, la sidérurgie ou la micro-électronique !
Mais
c'est le nucléaire qui rassemble le plus de Camarades, avec
24 % (bien que ce nombre soit en baisse régulière).
Le CEA Cadarache compte à lui seul 47 Centraliens, dont une
trentaine dans les promotions 70-80. La "cooptation" a
donc bien fonctionné (ceci est un site politiquement correct
!).
Plus
de 16 % des Centraliens travaillent dans l'ingénierie, les
études ou l'informatique, secteur en progression constante.
Toujours
en progression également depuis 2004, l'aéronautique
avec 9 %, portée par les recrutements d'Eurocopter en 2005.
EDF
et GDF comptent un peu moins de 8 % des Camarades.
Le
pétrole, la chimie (Elf Total Fina, BP chemicals, ...) et
les matériaux réfractaires (Saint-Gobain, ...) attirent
7,7 % des Centraliens, suivis par la métallurgie et la sidérurgie
(Sollac Méditerranée, Aluminium Péchiney, ...)
avec 5,3 %.
Egalement
avec 5,3 %, l'électronique et la micro-électronique,
et ensuite le secteur du BTP (y compris matériaux et architecture)
: 4,1 %. |
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Quelles promotions dans quels secteurs ?
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Cette
analyse est plus délicate. La faible population observée
dans certains secteurs rend l'analyse statistique hasardeuse. De
plus, les secteurs d'activité sont évidemment limités
aux entreprises de la région. On peut néanmoins tenter
quelques commentaires en ce qui concerne les secteurs rassemblant
un nombre significatif de Centraliens..
Les secteurs "significatifs" attirant
les promotions les plus récentes sont l'aéronautique
et le spatial, ainsi que l'électronique (moyenne de 1987).
Il est plus étonnant de trouver dans le peloton de tête
la sidérurgie et la métallurgie, largement devant
le secteur d'ingénierie et des études (dans lequel
l'informatique a été classée). Il est vrai
que ce dernier secteur est majoritairement présent en région
parisienne.
On observera le "tir groupé" du
CEA Cadarache avec une moyenne de 1983 et un écart-type de
10,4 ans.
Enfin, le secteur pétrole / chimie / maétriaux
est dernier des industries "traditionnelles". La baisse
constante observée depuis 2002 est stoppée en 2006.
Le graphique ci-contre donne les informations suivantes :
- Nombre de Centraliens par secteur sous forme d'histogramme (axe
à droite)
- La moyenne et l'écart-type des promotions de chaque secteur
(axe à gauche)
Pour ceux qui ont oublié leur
cours de statistiques, l'écart-type permet d'évaluer
la dispersion des valeurs par rapport à la moyenne ; dans
une répartition gaussienne, 68 % des valeurs sont comprises
entre x - s et x + s
et 95 % entre x - 2s et x + 2s
(où x est la moyenne et s l'écart-type) |

Promotions
par secteur d'activité |
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